Le projet pilote a été conjointement réalisé par le Centre d’Information et de Gestion du Diabète au Kenya, la Fondation mondiale du diabète, International Media Support et le ministère de la Santé publique de Kenya. Le principal objectif est la communication autour du diabète au Kenya, où comme dans la plupart des pays en développement, il y a un manque général de compréhension sur cette question. Grâce à ce projet, nous visons à améliorer la sensibilisation et la communication autour de ce phénomène. De cette façon, nous espérons diffuser des informations fiables sur le diabète, dans tout le pays.
Pour le projet Diabetes Communication - Tuzungumzie Kisukari – CartONG a développé et mis en place une plateforme de communication qui consiste en une présence sur le web, un service pour retrouver des cartes et la communication par SMS. La page web est mise en place sur WordPress, un système de gestion de contenu open source. Le service de découverte est base sur Ushahidi, un logiciel open source initialement développé au Kenya. La communication par SMS utilise FrontlineSMS, un logiciel open source avec une équipe de développeurs basée au Kenya.
Le portail web sert principalement à cartographier les services liés au diabète grâce aux services de santé et à héberger un panel d’informations et de produits de communication. Le portail a pour but d'être une plateforme virtuelle pour les personnes touchées par le diabète et leurs proches. Il a aussi pour but de soutenir les organisations et les dispensaires s’occupant du diabète avec des services spécialement élaborés ainsi que des journalistes qui veulent faire des reportages sur des problèmes de santé publique comme le diabète. Ce portail est public et n’héberge que des informations publiques.
Pour toucher une audience plus large, de nouveaux outils de communications ont été mis en place tels que les réseaux sociaux et les communications par SMS. Beaucoup de gens dans les milieux ruraux du Kenya n’ont pas d’accès à des ordinateurs mais peuvent accéder à des téléphones. Pour les atteindre, est envisagé un service gratuit permettant d’envoyer des alertes, des messages de sensibilisation ainsi que des messages d'automédication. Ce service pourrait aussi inclure une communication directe avec les dispensaires participants à l’inventaire (par exemple le nombre de patients traités par semaine) ainsi qu’un sondage pour les utilisateurs en général pour faire ressortir les sujets qui intéressent les personnes qui ont souscris.