
Le UNHCR a choisi de travailler pendant 5 mois avec CartONG, pour la mise en place de système de gestion de l’information dans les zones de retour des déplacées dans le nord de l’Ouganda, 4 districts. Une équipe de trois nationaux et de deux expatriés, partageant les même bureaux que l’agence des réfugiés, va s’occuper, avec les équipes du UNHCR de collecter, standardiser, l’information propre au processus de retour des déplaces vers leurs communes d’origines, processus commencé l’an dernier. L’information collectée, toujours dans un souci de protection, mandat principal du UNHCR, partagée concerne les bénéficiaires, leur niveau d’assistance, les incidents et surtout la liberté de mouvement. Le système doit être basé sur une série temporelle, ce afin de pouvoir effectuer les analyses correctement, mais les différences de retour entre les districts concernés ne permettent pas de standardiser facilement cette information. De plus, le UNHCR ne fonctionne qu’avec des petites équipes, ce qui rend difficile le travail de visites régulières dans les sites de retour.
Egalement, cette gestion de l’information dans les zones de retour devra être en accord avec le système CIMS (Camp Information Management System) mis en place par UNICEF-OCHA, qui collecte de manière mensuelle l’information démographique dans les camps de déplacés. Pour le UNHCR, l’intérêt réside dans la gestion des zones de retour.
Il est important de connaître pour planifier et coordonner les actions, le nombre de personnes retournées, ou elles ont l’intention de s’établir une fois la région totalement stabilisée. La collecte de l’information se basera sur des points focaux, dans chaque entité administratives (sub counties), ces points focaux étant par exemple pour le district de Gulu, les ONG qui gèrent les camps de déplacés. Ainsi les ONG comme ARC, ASB, AVSI, NRC, qui sont aussi des partenaires institutionnels du UNHCR, permettent de fournir cette base de données pour la gestion et pour faciliter le retour... notamment des personnes dites « vulnérables » .
La plus grosse difficulté résidera dans le suivi et la maintenance de ce projet. Un gros volet formation devrait permettre le suivi de ce projet et deux de nos collègues locaux devraient être intégrés après les 5 mois au UNHCR. Il est important de simplifier au maximum, les procédures, pour que certains employés du UNHCR puisse être en mesure de gérer, digérer l’information et de la comprendre, ce qui fait de la gestion des données un bon outil de protection.
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Collection de l'information auprès de la communauté avec les formulaires, afin de remplir la base de données. |
Formation sur la base de données sur les sites de retour (RMC) |
Formation à l'utilisation du GPS, afin de collecter les points d'intérêts dans les zones de retour |